lundi 22 mars 2010

Budo

Je me souviens de cette salle dans laquelle je n'avais jamais mis les pieds et ce jour là, c'était pour un événement important : mon premier passage de grade. Je n'avais probablement pas plus de 10 ans. Il y avait au fond de la salle un gigantesque drapeau coréen, taekwondo oblige. A partir de là, je n'ai plus aucun souvenir à part quelques rares images floues. Des bribes de mémoire fantasmagoriques et sans consistance. J'ai, il me semble, eu ma ceinture jaune à cette occasion... peut-être. Avec netteté, ce drapeau et un apaisement de le voir à en devenir fier.

Je me souviens d'un entraînement en plein air. Mon père était venu cette fois là. Cela se déroulait au centre culturel français. Le sol était rêche et nous étions pieds nus. Les pompes sur ce ciment pierreux. Mais là aussi, la fierté de travailler. De pratiquer. Je n'ai pas souvenir d'une quelconque douleur et pourtant, la première réflexion était l'étonnement d'avoir à pratiquer sur cette surface. Il me semble aussi que nous avons eu droit à un coucher de soleil rougeoyant ce jour là. Cela s'est passé avant ce passage de grades.

Et puis le professeur est parti. Emportant avec lui la caisse... Oui car dans le budo, il y a aussi des gens malhonnêtes... Il faudra tout de même que je repose la question à mon père. Peut-être aurais je droit à d'autres éclaircissements... enfin ! S'il s'en souvient.

Quelques années plus tard : du karaté. Nous n'étions pas nombreux. Ce n'était pas loin de chez moi. J'étais fier d'aller à la salle (on pouvait difficilement parler d'un dojo) en kimono. Bon je ne l'ai fait qu'une fois, la fois suivante je n'avais que le bas et le haut était plié et noué avec la ceinture. Je me souviens que j'aimais beaucoup plié mon keikogi correctement. Tout comme maintenant, j'aime plié mon hakama avec sérénité et aussi bien que possible. Lors d'un cours pour adulte (mon professeur nous avait demandé à un copain et moi d'y participer, estimant que nous pouvions suivre), je suis tombé sur un gars, Maxime (étonnant que je me souviennes encore de son prénom, je devais avoir 14 ans à l'époque) un peu plus âgé que moi (un an ou deux) et qui m'a allumé et je lui ai rendu. Cela ne lui a pas plu et il m'a couru après jusqu'à me frapper dans le dos. Oui car dans le budo, il y a aussi les petits cons...

C'est peut-être ce qui m'a dissuadé de reprendre une activité martiale avant plusieurs années... Je le regrette. En même temps, je suis tombé sur l'aïkibudo et toutes ces possibilités. Et depuis plus de 10 ans maintenant, je pratique à mon rythme et je persévère dans cette direction. Avec certitude, je peux dire que c'est aussi grâce à cela que j'ai pu endurer certaines épreuves sans complétement m'écrouler. Car tout art martial apprend à ne jamais se précipiter et toujours prendre le temps de l'analyse, ne pas se jeter dans la bataille corps et âme. Ne pas craindre la mort, mais inversement ne pas courir vers elle. Garder la tête froide et respirer. Importante respiration qui nous donne les forces de tenir, même si la bataille, et surtout si la bataille doit durer jusqu'au lendemain.

On ne rentre pas dans un combat, en se disant qu'il ne va durer que quelques minutes... On ne suit pas la voie martiale en se disant que l'on aura tout appris en quelques années. Le budo c'est une vie. C'est je crois, devenu la mienne. Mais de cela, je ne pourrais en être certain qu'au seuil.

mercredi 17 février 2010

Musique



Dès les premières note son corps s'engouffra dans la musique et son cœur se noua. Il était seul, son fils était chez sa mère et il finit de préparer ce qui allait être son dernier écrit. Il sortit d'un vieil étui une plume et plaça la feuille de travers. Alluma une cigarette, un paquet de Camel acheté pour l'occasion, lui qui avait arrêté de fumer il y a tant d'années :

"Maman, je te demande pardon. Pardon de t'avoir menti. Je craignais qu'en répondant sincèrement à tes questions, tu n'arrives à me dévier du geste que je m'apprêtes à exécuter. Alors, je t'ai trompé. Je t'ai demandé de ne pas t'inquiéter. Mon visage, autant que faire se peut, te montrait de l'insouciance pour masquer ma tristesse. En réalité, il n'en est rien. Ma vie est beaucoup trop douloureuse. Les larmes me tranchent la gorge aussi facilement que des lames de glace. Tout me semble insurmontable à commencer par le vide que je traverse et la quasi certitude que tout cela ne me mène nulle part.... Des fois j'espère que ce long moment depuis son départ se terminera bientôt... Mais ce quotidien au goût d'éternité m'empêche d'imaginer autre chose que l'absence. Rien ne m'apporte plus de joie. Les rires de mon fils m'insupportent car ils me rappellent des moments qui ne sont plus que souvenirs. Il m'en voudra. Mais je suis certain qu'il m'en voudra aussi de n'être qu'un père absent, au mieux incapable de l'aimer comme il le mérite. Maman, je te demande pardon... J'ai mal. Je pars. Je ne sais pas si je la rejoindrais. Je sais juste que cette solution est la seule réponse que j'ai trouvée. Dis lui que papa a du partir... Enfin, fais de ton mieux, je sais que tu sauras lui apporter ce que je n'ai plus la force de lui donner. Pardon."


Alors, il prit l'arme et attendit la fin de la musique.


Parto, ti lascio, o cara,
Ma nel partire io sento
Troppo crudel tormento.
Non sarà tanto amara
La pena del morir.


Musique : Porpora - Germanico in Germania (Act deux, scène VIII) interprété par Cecilia Bartoli

vendredi 5 février 2010

Une douceur

Gaie comme un ange
Exaspérante parfois dans ses certitudes
Réelle femme, enfant de l'étrange
Alliant les doutes et les exactitudes
Langoureuse, le soleil en rougit au couché
Démon dans la tendresse vautré
Ile ensoleillée même dans les pleurs
Ne laissant jamais sécher son cœur
Elle fut douze mois une douceur

mercredi 27 janvier 2010

Mes enfants, ces amours

Quand vous avez des enfants qui de leur propre chef sortent les boites de kleenex parce qu'elles sont vides et qu'ils les remplacent. Qui viennent à table sans avoir à le répéter. Qui la mettent sans rechigner et qui s'interrogent s'il ne manque pas une serviette. Qui s'installent dans votre lit la nuit et vous serrent dans leur bras. Qui rangent leurs affaires sans même que l'on y pensait. Ben, on a vraiment envie de leur dire qu'ils sont formidables.

samedi 23 janvier 2010

Insupportable vérité

Aux infos ce midi, les dernières nouvelles d'Haïti. Son lot quotidien de souffrance et ce vide qui se crée pour certains au fur et à mesure que la vérité se fait évidence. Celle de ne plus retrouver ses proches. Des personnes qui passent des messages à la radio. Une radio locale qui n'ayant plus de lieu pour faire ses émissions, les fait en pleine rue. Les gens entourent les animateurs et espèrent qu'en parlant au micro, ils auront une chance d'atteindre les oreilles de ceux qu'ils aiment. A ce moment là, un enfant de huit ans saisi le micro. Il cherche ses parents. Sans pleurs, stoïquement. Mais moi, à l'autre bout de la planète, j'ai trouvé cette vérité insupportable et j'ai pleuré devant cette réalité. J'ai pleuré parce que je ne pouvais rien faire pour lui et que cela me dégoûtait d'être assis tranquillement devant cet écran. C'est violent de se sentir inutile.

jeudi 21 janvier 2010

Journée lourdingue

Très mal dormi car les enfants n'arrêtaient pas de tousser et n'ont rien trouver de mieux que de venir tous les deux dans mon lit. Bruit, chaleur et espace confiné entre deux anges. Route jusqu'à Albi, avec de superbes nuages bien sombres et guère enthousiasmant. Une idée en tête pour le taf : la sensation que cela va se transformer en tribunal à mon encontre : "C'est fait ? C'est pas fait ? Où ça en est ?". Chose amusante toutefois, un collègue me donne son sentiment et me dit la même chose sur le ton de la plaisanterie : tribunal. Comme quoi, je n'affabule pas. Rien de méchant dans tout cela, mais pas franchement motivant de passer devant une dizaine de personnes et de répondre à ces questions. De retour au bercail en speedant pour ne pas rater mon rendez-vous. Ah ! Du soleil ! Le rendez-vous ? L'avocate pour signer les derniers papiers pour le divorce. Trop fun ! Même le soleil se moque de moi. D'autant qu'il fallait que je lutte pour ne pas me laisser aller à l'endormissement. En temps normal, je me serais arrêté pour piquer un petit somme. Mais là, j'crois que ça va pas être possible... Alors vitres ouvertes and go, go, go, pour parapher et signer un morceau de ma vie.

Ensuite, route direction dojo... Et là, au loin, gyrophares des pompiers, de la voirie et de la police. Plusieurs ambulances. Voiture plantée dans le fossé et le choc semblait avoir été violent. Finalement... de quoi je me plains ? Ca ne va pas si mal, non ?

samedi 16 janvier 2010

Montée en puissance ?

Depuis un peu plus de 10 ans, mes articulations, mes muscles et mes os (non, je n'ai pas de gras !) subissent certaines manipulations qui font tout sauf du bien ! Je traîne quelques séquelles qui seront certainement des sources de douleur chronique quand j'aurais atteint un âge canonique. Enfin, cela commence un peu quand même ! Suis, par un mécanisme magico-temporel plus proche des 40 que des 20, et même si ce n'est pas le bout du monde, certains indices me font comprendre que cela va aller de mal en pis ! Etrangement... et malgré le fait que tout le temps passé à pratiquer n'a pas nécessairement porté tout les fruits espérés, à savoir : se défendre contre toutes les agressions, devenir le super warrior qui déchire tout sur son passage y compris l'asphalte (j'ai bien essayé avec un briquet, mais j'ai à peine réussi à me brûler les doigts...), réussir à trancher les cornes d'un taureau à mains nues (bon, j'arrive quand même à couper le saucisson, c'est presque pareil); bref ! Même si j'ai bien intégré le concept selon lequel je resterais définitivement un petit pratiquant de campagne, eh bien ! J'en veux plus !

Le problème, ben ... comme dit plus haut, je n'ai plus vraiment devant moi beaucoup de temps pour jouer aux cons et aller me faire exploser la tronche sur un ring. Quand bien même nous subissons des contrôles et autres petites gâteries articulaires, qui font comprendre que le copain il voudrait bien que tu obtempères, je rêve de passer à la catégorie : tu vas prendre mon poing dans ta face pour de vrai, et sans les gants ! Mais tu auras quand même du chocolat ! Enfin, si tu arrives encore à le croquer. Alors, que faire ? Il faudra bien que je sacrifie l'une de mes pratiques pour aller dans une autre discipline. Mais cela, je n'en ai pas envie non plus. Ben oui ! Vu le temps nécessaire pour atteindre un niveau relativement acceptable, il n'est pas question d'arrêter l'un des arts qui m'occupent. Donc, je vais peut-être essayer de conserver toutes mes dents le plus longtemps possible, et tant pis pour mes articulations et autres tendons !

Douceur

Cool, I spent my time just thinkin' thinkin' thinkin' bout you
Every single day, yes, i’m really missin’ missin’ you
And all those things we use to use to use to use to do
Hey girl, what's up, it use to use to be just me and you

Black Eyed Peas - Meet Me Halfway

vendredi 15 janvier 2010

Vie heureuse

Journée radieuse, ensoleillée et sereine. Beaucoup de temps sur la route. Découverte d'une toute partie d'Albi, une ville vraiment belle. De superbes monuments, des constructions chargées d'histoire et de culture. Un petit restaurant très familiale et vraiment petit. Réservation obligatoire. Taf tranquille mais qui avance malgré la surcharge. Je fais un peu ce que je veux du moment que le boulot est fait. Je gagne bien ma vie, même si mon banquier me demande quand je cesserais enfin d'ajouter un petit trait devant mon solde chaque mois. Plus de trois heures d'entraînement aujourd'hui dans la bonne humeur et les retrouvailles des copains de club. Demain, je remets ça et l'après-midi je retrouve mes enfants. Deux petits anges adorables.

En fait, j'ai une vie heureuse. Je ne me prive que de choses que je pourrais faire, avoir plus tard, mais pas essentielles. Des enfants en bonne santé. Mon corps qui tient encore la route et pour un moment je pense... je l'espère. Non, vraiment, j'ai une vie cool. Évidemment, il y a quelques petits vides qu'il faudrait combler... mais ce n'est rien car un jour ils seront comblés de manière exponentielle en rapport au temps qui passe. Et surtout, il y a tellement de choses qui s'offrent à moi, que définitivement je ne peux me permettre de me plaindre.

jeudi 14 janvier 2010

Positivetage

Une amie m'a demandé comment j'arrivais à positiver malgré ce qu'il m'arrivait. Je lui ai répondu que j'avais la fâcheuse tendance à trouver toujours plus désespéré que moi. Je dis "fâcheuse" parce que je suis quand même quelqu'un d'égoïste et que finalement par cette attitude, je perds cette part d'égoïsme. Je voudrais bien m'apitoyer sur mon sort de manière éhontée. Cela m'obligerait peut être à demander de l'aide. Certes j'écris pour me libérer des périodes négatives, mais reste solitaire dans la douleur. Autant que faire se peut. En réalité, ce n'est pas cela qui m'aide. Non. Juste la capacité de toujours prendre du recul par rapport à ce que je vis. A tel point que je vois les moments qui jalonnent ma vie avec un regard très froid. Sans âme. Pour quelqu'un de sanguin (si, si, mes amis le savent), c'est tout de même antagoniste. Enfin, je le considère comme tel...

samedi 9 janvier 2010

Dis Oui, Ninon

Dis Oui, Ninon L'histoire d'une petite Ninon qui, à 9 ans, raconte avec ses mots et sa poésie les bouleversements qui s'opèrent dans sa vie. Je l'ai lu en deux nuits (décalage horaire inside) et avec aisance. L'auteur, Maud Lethielleux, l'a écrit en "s'immergeant" dans la peau de Ninon et c'est magique. Une petite fille au caractère bien décidé, qui préfère vivre dans la promiscuité et la précarité avec son père qui se retrouve seul. Mon raisonnement était partagé entre la colère de voir ce père permettre que l'une de ses enfants vive dans une telle situation et la joie de voir cette même enfant heureuse, car ce qui compte pour elle c'est de réparer ce qui lui semble être une injustice. En réalité, elle est complétement cohérente avec sa vision du monde qu'elle forge au fur et à mesure. Oui, entièrement en harmonie avec son monde.

mercredi 6 janvier 2010

Hier soir j'ai quitté un ange

Hier soir, j'ai quitté un ange. Un ange qui est parti sur un autre nuage tiré par des Rennes. Depuis hier soir c'est de là que vient ma peine. Et même si la tentation de laisser courir une situation sans lendemain était tentante, mon cœur ne supportait pas l'idée d'un mensonge facile. Parfois on se met à croire que ce passage durant lequel on comprend que plus rien n'est possible, ne sera qu'éphémère. Que ce n'est qu'une question de temps pour que l'on retrouve nos repères. Que l'on retrouvera rapidement la chaleur d'être ensemble. Mais la vérité est là, prête à défaire nos espoirs de lendemain. Alors...

Hier soir, j'ai quitté un ange et des gouttes se sont mises à tomber des nuages usés.

jeudi 24 décembre 2009

Alter Ego

Jean Louis Aubert - Alter Ego

Il manque un temps à ma vie
Il manque un temps, j'ai compris
Il me manque toi
Mon alter ego

Tu es partie mon amie
Tu m'as laissé seul ici
Mais partout tu me suis
Mon alter ego

Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner
Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange

Il manque ton rire à l'ennui
Il manque ta flamme à ma nuit
C'est pas du je
Mon alter ego

Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où tu te caches
Laisse-moi deviner
T'es sûrement baie des anges
Sûrement là-bas, mon ange
Sûrement là-bas
Sûrement là-bas

Où tu es
J'irai te chercher
Où tu vis
Je saurai te trouver
Où que tu sois
Je voudrais que tu saches
Dans mon cœur rien ne change
T'es toujours là, mon ange

Il manque un temps à ma vie
Il manque ton rire, je m'ennuie
Il me manque toi, mon amie

lundi 16 novembre 2009

Je ne voulais pas

Ma fille vient vers moi en pleurant, je lui demande pourquoi ces larmes. Réponse :"je ne voulais pas que vous vous sépariez." Bon, ben... Superbe entame de garde.

vendredi 30 octobre 2009

Ce matin à la radio

Comme tous les matins quand je roule vers la grande ville pour travailler, j'écoute la radio. Parfois je scanne les ondes et je découvre des émissions comme celle d'aujourd'hui sur une radio communautaire. Cela m'a semblé très intéressant jusqu'au moment, quasiment dans la minute qui a suivi, où l'invité dit grosso modo :"...il faut les débusquer et les tuer..." en parlant des talibans. Les tuer... Cela m'a tellement choqué que dans la même seconde (oui, je suis très rapide !) j'ai changé de station.

Lire la suite...

lundi 7 septembre 2009

La rentrée, cette rupture

Je ne m'y attendais pas. Au début, cela devait être une rentrée comme une autre. Hugo au CE2, Laura au CP. Tout se passe comme prévu, je les rejoins chez leur maman et nous allons ensemble à pied à l'école. Une rentrée des classes banale, même si cette année, ils montent d'un cran tout les deux. Le premier va chez les grands, la seconde aussi. Nous discutons avec les parents autour, et passons du temps avec les enfants en attendant le moment de l'appel et du petit discours de la directrice. Le moment arrive enfin...

Lire la suite...

samedi 8 août 2009

D'autres vies que la mienne

D'autres vies que la mienne Bon ben, une fois n'est pas coutume, je tiens juste à dire que ce livre est à classer dans la catégorie "livre à lire sans aucune raison de ne pas le faire". Un livre humain. Il m'a touché car il y a des choses que j'imaginais exactement ainsi mais dont finalement il faudra que je patiente de nouveau pour les vivre...

dimanche 19 juillet 2009

La fille du vent

Si le vent a des enfants, ce sont sûrement des filles. Étrangement, je suis tombé sur l'une d'entre elles. Au gré du vent, elle est parfois dans mes bras, parfois pas. Quant à moi, je trouve cela agréable comme une brise rafraîchissante, attendant patiemment qu'un jour elle cesse de souffler sur ma vie...

mercredi 1 juillet 2009

Etre entier

Quelle drôle d'histoire que celle qui nous rappelle sans cesse que pour être entier, il faut être deux... Exister dans le regard de l'autre, une évidence lourde à vivre.

vendredi 29 mai 2009

Autre vie

"Moi, je crois qu'on a pas d'autre vie (après la mort), car si le soleil il mange la terre, on n'a pas d'autre vie,hein."

- page 3 de 8 -