janvier 2008

mercredi 9 janvier 2008

Dos en compote

Aujourd'hui je suis passé sur la table d'opération pour que l'on me retire deux grains de beauté. Ce n'est pas la première fois que je subis cette opération, mais cette fois j'ai eu un malaise vagal. L'espace de quelques secondes, je suis parti dans un autre monde. En même pas 30 petites secondes j'ai plongé dans un sommeil si profond que lorsque l'on a réussi à me réveiller à coup de baffes, j'ai eu la sensation d'avoir dormi pendant des heures. J'étais bien. J'ai eu le temps de rêvé. En revanche, le temps de récupérer mes esprits et de reprendre le cours de ma vie a été long.

Si je devais mourir, j'aimerais que cela se passe de cette manière. En paix.

Ceci étant, le fait d'avoir une douleur vive physique, n'arrive pas à effacer celle du coeur. Dommage.

mardi 8 janvier 2008

Prends sur toi et ferme-la

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lundi 7 janvier 2008

Se sentir revivre

Ce soir je suis retourné à l'entraînement. Après quasiment 3 mois d'absence, je me suis sentie revivre. Ce fut dur. Mes collègues ont été rugueux, mais j'étais bien. Juste bien. Je n'en suis pas plus heureux. Maintenant quand je rentrerais de l'aïki personne ne m'attendra à la maison. Seul dans un grand appart. Le retour se fera souvent tardivement je pense. Les séances d'entraînement vont s'allonger...

jeudi 3 janvier 2008

Le moment le plus dur

De tout les moments difficiles à passer ces derniers temps, celui que j'ai vécu hier soir a été le plus douloureux. Nous avons enfin annoncé aux enfants que nous nous séparions. Je ne souhaite à personne, même si cela devient fréquent de nos jours, d'avoir à le faire. Vous n'imaginez pas le mal que vous leur faite quand vous leur dite que dorénavant papa et maman ne vivrons plus ensemble.

C'est ce qui m'a le plus coûté ces derniers mois. Je le pressentais ainsi, mais j'ai cru que cela serait plus léger. Il n'en fut rien. J'avais mal de faire mal à mon fils. Et j'ai peur pour ma fille qui le moment venu comprendra vraiment ce qu'il en est. Je ne pensais pas que cela affecterait Hugo de cette manière. Le sentiment de les avoir trahi...

Je vous demande pardon mes amours. Mais, il en est mieux ainsi.