Temps d'un budo

Là où je me fais fracasser...

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dimanche 15 mai 2011

Contracté ?

Cervicales douloureuses, épaules dures comme du bois, pectoraux atomisés par des coups de poings, dos tendu, chevilles fatiguées... A part ça, suis complétement détendu, non ?

samedi 9 avril 2011

Baume au coeur, bobos au corps

Je me suis retrouvé seul ce matin à l'entraînement... En fait, c'était très bien ainsi, j'ai travaillé seul et revu tous les katas : bonne suée. Et cette après-midi, daïto chez Thierry. J'ai fait une chose que je ne fait jamais car il est facile de rentrer dans le jeu de la confrontation et de se blesser de manière idiote. Mais aujourd'hui, j'en avais besoin : mettre mon corps en danger, pour prouver je ne sais trop quoi à mon ego meurtri. Thierry en a profité pour me transmettre ses connaissances en sutemi : 3 mauvaises chutes (ma faute car mauvaise gestion) mais j'y suis allé de bon cœur quand ce fut mon tour de pratiquer et j'ai emmagasiné de la technique.

Idiot cette corrélation : besoin de se faire mal pour se sentir bien...

dimanche 11 avril 2010

Contact

Samedi matin, premier stage de karate contact avec Monsieur Valera. Finalement, je ne m'en suis pas trop mal sorti. Un mollet qui tire encore le lendemain, des jambes pas franchement fraîches et juste un bleu au niveau du coude. En tout cas... ça m'a sacrément plu ! Le bonhomme évidemment, qui m'a gratifié d'un mawashi à la tête par derrière mais tout en contrôle, alors que je finissais de boire. Je n'ai vu le coup qu'à la dernière seconde, et étrangement je l'ai pris pour un compliment. Ben oui, il me semble que l'on a généralement, pas vraiment envie de faire mumuse avec un gars que nous n'apprécions pas. Ce n'est pas en une heure qu'il a pu se faire un avis sur moi, mais bon : premier contact. Après, je peux tout aussi bien me dire qu'il voulait juste me montrer qu'il fallait toujours se tenir prêt et qu'à ce compte j'ai manqué de vigilance (de toutes les façons avec tout les coups que j'ai pris à cause de mes mauvaises gardes... encore du chemin) mais là encore, il aurait pris le temps de me le faire remarquer. Bref.. ça c'est la petite chose qui me restera de cette rencontre. Sinon, un stage comme j'aimerais en suivre plus souvent, avec un gars qui ne se prend pas la tête. A tel point que nous avons l'impression d'avoir à faire à notre maître de tous les jours. Et puis, techniquement, j'ai l'impression d'avoir vu tellement de choses (en fait il ne va pas m'en rester autant que ça, mais s'pa grave !) qu'à chaque fois que j'y repense : paf ! Mais oui, ça aussi !

Un super moment.

lundi 22 mars 2010

Budo

Je me souviens de cette salle dans laquelle je n'avais jamais mis les pieds et ce jour là, c'était pour un événement important : mon premier passage de grade. Je n'avais probablement pas plus de 10 ans. Il y avait au fond de la salle un gigantesque drapeau coréen, taekwondo oblige. A partir de là, je n'ai plus aucun souvenir à part quelques rares images floues. Des bribes de mémoire fantasmagoriques et sans consistance. J'ai, il me semble, eu ma ceinture jaune à cette occasion... peut-être. Avec netteté, ce drapeau et un apaisement de le voir à en devenir fier.

Je me souviens d'un entraînement en plein air. Mon père était venu cette fois là. Cela se déroulait au centre culturel français. Le sol était rêche et nous étions pieds nus. Les pompes sur ce ciment pierreux. Mais là aussi, la fierté de travailler. De pratiquer. Je n'ai pas souvenir d'une quelconque douleur et pourtant, la première réflexion était l'étonnement d'avoir à pratiquer sur cette surface. Il me semble aussi que nous avons eu droit à un coucher de soleil rougeoyant ce jour là. Cela s'est passé avant ce passage de grades.

Et puis le professeur est parti. Emportant avec lui la caisse... Oui car dans le budo, il y a aussi des gens malhonnêtes... Il faudra tout de même que je repose la question à mon père. Peut-être aurais je droit à d'autres éclaircissements... enfin ! S'il s'en souvient.

Quelques années plus tard : du karaté. Nous n'étions pas nombreux. Ce n'était pas loin de chez moi. J'étais fier d'aller à la salle (on pouvait difficilement parler d'un dojo) en kimono. Bon je ne l'ai fait qu'une fois, la fois suivante je n'avais que le bas et le haut était plié et noué avec la ceinture. Je me souviens que j'aimais beaucoup plié mon keikogi correctement. Tout comme maintenant, j'aime plié mon hakama avec sérénité et aussi bien que possible. Lors d'un cours pour adulte (mon professeur nous avait demandé à un copain et moi d'y participer, estimant que nous pouvions suivre), je suis tombé sur un gars, Maxime (étonnant que je me souviennes encore de son prénom, je devais avoir 14 ans à l'époque) un peu plus âgé que moi (un an ou deux) et qui m'a allumé et je lui ai rendu. Cela ne lui a pas plu et il m'a couru après jusqu'à me frapper dans le dos. Oui car dans le budo, il y a aussi les petits cons...

C'est peut-être ce qui m'a dissuadé de reprendre une activité martiale avant plusieurs années... Je le regrette. En même temps, je suis tombé sur l'aïkibudo et toutes ces possibilités. Et depuis plus de 10 ans maintenant, je pratique à mon rythme et je persévère dans cette direction. Avec certitude, je peux dire que c'est aussi grâce à cela que j'ai pu endurer certaines épreuves sans complétement m'écrouler. Car tout art martial apprend à ne jamais se précipiter et toujours prendre le temps de l'analyse, ne pas se jeter dans la bataille corps et âme. Ne pas craindre la mort, mais inversement ne pas courir vers elle. Garder la tête froide et respirer. Importante respiration qui nous donne les forces de tenir, même si la bataille, et surtout si la bataille doit durer jusqu'au lendemain.

On ne rentre pas dans un combat, en se disant qu'il ne va durer que quelques minutes... On ne suit pas la voie martiale en se disant que l'on aura tout appris en quelques années. Le budo c'est une vie. C'est je crois, devenu la mienne. Mais de cela, je ne pourrais en être certain qu'au seuil.

samedi 16 janvier 2010

Montée en puissance ?

Depuis un peu plus de 10 ans, mes articulations, mes muscles et mes os (non, je n'ai pas de gras !) subissent certaines manipulations qui font tout sauf du bien ! Je traîne quelques séquelles qui seront certainement des sources de douleur chronique quand j'aurais atteint un âge canonique. Enfin, cela commence un peu quand même ! Suis, par un mécanisme magico-temporel plus proche des 40 que des 20, et même si ce n'est pas le bout du monde, certains indices me font comprendre que cela va aller de mal en pis ! Etrangement... et malgré le fait que tout le temps passé à pratiquer n'a pas nécessairement porté tout les fruits espérés, à savoir : se défendre contre toutes les agressions, devenir le super warrior qui déchire tout sur son passage y compris l'asphalte (j'ai bien essayé avec un briquet, mais j'ai à peine réussi à me brûler les doigts...), réussir à trancher les cornes d'un taureau à mains nues (bon, j'arrive quand même à couper le saucisson, c'est presque pareil); bref ! Même si j'ai bien intégré le concept selon lequel je resterais définitivement un petit pratiquant de campagne, eh bien ! J'en veux plus !

Le problème, ben ... comme dit plus haut, je n'ai plus vraiment devant moi beaucoup de temps pour jouer aux cons et aller me faire exploser la tronche sur un ring. Quand bien même nous subissons des contrôles et autres petites gâteries articulaires, qui font comprendre que le copain il voudrait bien que tu obtempères, je rêve de passer à la catégorie : tu vas prendre mon poing dans ta face pour de vrai, et sans les gants ! Mais tu auras quand même du chocolat ! Enfin, si tu arrives encore à le croquer. Alors, que faire ? Il faudra bien que je sacrifie l'une de mes pratiques pour aller dans une autre discipline. Mais cela, je n'en ai pas envie non plus. Ben oui ! Vu le temps nécessaire pour atteindre un niveau relativement acceptable, il n'est pas question d'arrêter l'un des arts qui m'occupent. Donc, je vais peut-être essayer de conserver toutes mes dents le plus longtemps possible, et tant pis pour mes articulations et autres tendons !

dimanche 11 janvier 2009

Dojo, mon ami

Je suis enfin arrivé à passer une bonne journée. Bon la soirée ce n'est pas trop ça, mais je ne vais pas en plus me plaindre. Encore une fois c'est la pratique du budo qui m'aide. Pour les connaisseurs je dis "budo" parce que c'est vraiment le cas. Journée de partage avec des pratiquants d'autres disciplines, avec un seul but, celui d'offrir aux autres nos petites (surtout les miennes) connaissances.

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mardi 6 janvier 2009

On passe la deuxième

Bon, ma décision est prise... sauf accident, je passe mon deuxième dan. Je le ferais sans enthousiasme mais avec application.

jeudi 23 août 2007

Comme une envie de reprise

Lundi 27 nous entamerons une nouvelle saison d'Aïkibudo, et cela me tarde fortement. Je me suis fixé des objectifs que je souhaite ardemment atteindre. Notamment sentir qu'à chaque fois que je placerais une technique mon partenaire soit sur le fil du rasoir. Que de chaque geste que je ferais ma vie en dépend. Le combat total, voilà ce que je cherche. Je ne veux pas blesser ceux avec qui je travaille, mais si j'arrive à ce que je me sentes en danger de mort, j'aurais réussi.

lundi 31 juillet 2006

Premier stage d'été

Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce stage d'une semaine à Le Temple sur Lot, mais je vais être bref. Une première chose me vient à l'esprit : l'envie d'y retourner l'année prochaine. La seconde chose : m'aguerrir et pratiquer. L'une des résolutions que j'ai prise, c'est de pratiquer le karaté à la rentrée. Ceci afin de m'endurcir aux coups et d'acquérir des techniques justes de coups de poing et pieds. L'autre résolution d'apprendre le japonais. La dernière d'en apprendre un maximum sur les courants de ces arts martiaux que je pratique sans réellement le savoir.

Enfin, ça ce sont les premières choses qui me viennent à l'esprit. Sinon, ce stage m'a aussi ôté l'envie de jouer et m'a donné celle du "keko keko" (l'entraînement) comme dirait senseï Hatakeyama.

dimanche 14 mai 2006

Le voilà, le voilà, mon Iaito

Après plus de 6 semaines d'attente, il est arrivé en direct live du Japon. Momoyama Koshirae de son petit nom. Très fier de mon acquisition je suis. Seul petit regret, il me semble plus lourd que prévu. Il faudra que je vérifie cela.

Momoyama Koshirae

mardi 6 décembre 2005

Il y a des séances comme ça...

Lundi soir séance d'entraînement habituelle. Sauf que je ne me suis pas pointé à 18h30 pour la partie yudansha. Je ne suis arrivé qu'à 19h30 et avec le pas enjoué. D'ailleurs j'ai eu du mal à rester sérieux pendant les exercices et la pratique. Mais à un moment nous avons commencé des randoris.

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mardi 6 septembre 2005

La reprise

J'ai mal partout... Un bleu sur le genou, des traces de griffes dans le dos, le dos justement fracas et j'ai mal aux jambes... Je me demande à quoi les aller-retours en vélo du samedi et mes courses à pied de la semaine ont servi ! Ah oui ! Et les abdos qui me font bobo dans le ventre !

Mais j'ai eu de super sensations et j'ai vraiment apprécié notre entraînement... de 3 heures !

mardi 17 mai 2005

Entrainement du 16/05

J'ai l'impression d'avoir franchi une étape. Est-ce à la suite du stage de Maître Floquet ? La mise en pratique de ce que l'on me répète ? Les deux à la fois ? Ou encore autre chose ?

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