Chasse au lapin

Un lapin c'est doux et inoffensif. Pourtant certaines personnes n'hésitent pas à tirer dessus. Mais hier, le lapin avait décidé de ne pas se laisser faire. Il s'est armé et n'a pas hésité à repeindre la face des chasseurs. Bon, il est mort souvent, mais lui aussi a pu ramener des trophés à la maison et un claquage très violent à la cuisse droite. Pour finir, il est rentré dans un état lamentable à la maison et il a eu à peine le temps de se déchausser et d'enlever son blouson, avant de s'écrouler comme une masse sur le canapé.

Fabien et Enrique sont venus me chercher vers 11h00 pour célebrer la fin de mon célibat officiel. Nous avons ensuite déjeuné chez mes parents et direction Toulouse pour ma première session de paintball. Avec en prime une crevaison. Un problème d'orientation pour trouver l'endroit. Enfin, la découverte de l'activité. Au début, il faisait juste mauvais, à la fin la bruime nous avait trempée jusqu'aux os.
Lapin
Avant les explications d'usage sur l'utilisation des armes et la sécurité (j'avoue qu'au départ cela m'a un peu agacé, l'impression d'être pris pour un enfant), nous nous sommes habillés. La tenue du lapin était pour moi. Direction la zone de jeu et ouverture de la chasse au lapin qui a du duré moins de 2 minutes... c'est con un lapin ! Ca saute partout et du coup tout le monde le voit.

Le moment durant lequel je me suis le plus éclaté, c'est dans les bois. Le lapin s'est transformé en Predator ! Mes frangins, qui étaient dans mon équipe sont morts rapidement. Il restait Fabien et Christophe de l'équipe adverse. Je les ai contourné. A travers les ronces, de la buée sur le masque. J'ai attendu. Première visu de Fabien et des tirs qui n'ont fait que les ameutés. Le temps de me positionner de nouveau et attente. De nouveau Fabien, à 5 mètres, et là ! Pan ! Pan ! Dans la poire. Je m'éclipse de nouveau et Christophe ne bouge plus. Plus de bruit. Et la buée qui m'empêche d'y voir clair. Des mouvements ! A l'endroit où j'étais placé, et Christophe qui passe par le même point que moi. Je l'attendais. Trois balles et voilà le lapin qui a tué ses chasseurs.

Après plusieurs autres parties, on a décidé de rentrer. Difficile de faire autrement, il ne nous restait plus de billes. Arrivés à la voiture, un gars interpelle le lapin et lui demande de venir pour une autre chasse. Je me retrouve dans l'arène d'entraînement avec des gars qui font de la compétition. On finit pas me donner quelques billes, difficilement. L'impression de leur arracher leur porte-monnnaie. Première partie, top chrono ! 10 secondes ! Prêt à bondir au premier abri. Tension ! Go ! Les pieds qui glissent dans la boue ! Je force plus et vlan ! Claquage ! Le temps de me protéger, de sortir la tête pour tirer quelques coups, et une prune dans la tronche ! 30 secondes à tout casser...

Retour à la maison avec la douleur. Ensuite direction le Sautel. Croyant que nous allions faire une lan (partie de jeu en réseau), en fait on se retrouve chez Johan. J'apprends plus tard que c'était parce qu'il ne voulait pas bouger. Alors que nous aurions pu faire la fête à Toulouse, vu que le Stade venait de l'emporter en final de Coupe d'Europe, contre les Parisiens. Donc, j'avais plus l'impression de gêner, car ses parents étaient présents. Pas agréable.

A trois nous avons décidé d'aller en boîte. Au Diam's précisement, avec Pedro et Fabien. Ca faisait longtemps ! On a sifflé à deux la demi-bouteille de vodka. Pas grand monde, mais c'était pas plus mal. Cela faisait plus intime. J'ai quand même réussi à danser. J'ai fumé une clope. J'ai craqué. Pas beaucoup de femmes. Vaguement essayé d'offrir à boire à une femme assise à notre table, en tout bien, tout honneur. Et je me suis persuadé de vouloir ressouder un couple. Je me serais pris une honte monumentale, car le lendemain je me suis souvenu (avec les idées plus claires ça aide) que le gars sortait avec une autre fille. Enfin bref ! Lubbie d'un mec imbibé d'alcool... Après toutes ces conneries, retour à la maison à pied. L'horreur ! 20 minutes pour faire 2 bornes avec ma patte folle, et mes trajectoires à rallonge... J'en ai bavé !

En arrivant en haut des marches, il ne faisait aucun doute dans ma tête que ma femme n'avait pas fermé la porte à clef. Un amour ! Car le simple fait de sortir les clefs de ma poche était angoissant tellement je n'en pouvais plus. Le temps de me déchausser, de faire tomber avec difficultés mon blouson, enlever ma montre, et me voilà affaler sur le canapé pour un roupillon d'alcoolo....

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