SCOP
Par Ricardo COSTA le jeudi 1 décembre 2005, 23:43 - Temps de travail - Lien permanent
Aujourd'hui, un évènement important s'est déroulé. La société est passée en SCOP. A savoir qu'elle bénéficie du statut de coopérative salariale. Je suis devenu actionnaire de l'entreprise dans laquelle je bosse. Ce qui a d'important dans ce système de fonctionnement, c'est que peu importe l'implication actionnariale de chacun, vu qu'une personne représente une voix.
Pour en arriver là, Amaryllis Informatique a traversé des étapes douloureuses. De 7 personnes en 2004, nous ne serons plus que 3 fin décembre. C'était nécessaire pour la survie de la boite, mais Dieu que ce fut dure. Ce n'est pas non plus fini. Récemment, l'un de mes collègues a démissioné, et avec lui s'en va la maintenance du logiciel qu'il a développé. Nous ne savons pas encore quoi faire au juste, et je crains qu'une nouvelle mauvaise décision ne soit prise.
Donc, aujourd'hui un certain nombre de papiers ont été signés. L'assemblée générale a eu des allures de bouffonerie. Notre arrivée en retard, un historique de la société lu par mon patron alors que les plus concernés, du moins ceux qui auraient du en donner le plus d'importance, étaient concentrés sur d'autres tâches, et une lecture du procés verbal en diagonale. L'ambiance est restée chaleureuse, mais semblait irréelle. Ensuite, un traçage rapide vers le restaurant avec à la clé un repas archi-méga-correcte !
Techniquement parlant, une société tiers est entrée au capital de la notre. J'ai eu de nombreux doutes quand à la motivation de son dirigeant et de notre nouvelle co-gérante. Finalement je suis plutôt rassuré, même si une dernière zone d'ombre, à laquelle j'aurais une réponse demain, plane encore. Je dois même avouer que Guy, le dirigeant de cette société, m'a fait envisager un avenir personnel, très différent de ce que jusqu'à alors je croyais être le mien. J'ai envie de m'arracher ! J'ai envie que notre boite explose, qu'elle ensevelisse la concurrence locale. Que l'on devienne incontournable et plus.
Je savais qu'à compter du jour où l'on serait officiellement coopérant de la SCOP, j'allais avoir de nouvelles intentions de gestion. Et ce que m'a donné cette rencontre, c'est le niveau que je veux maintenant atteindre. Le temps dira si ce n'est qu'un feu de paille ou un feu de forêt, mais demain, après une bonne nuit de repos, je sens que j'aurais encore beaucoup d'appétit...