Premier gros bobo

Voilà, tu te retrouves avec ton premier bandage de petit homme. Un bobo qui aurait pu être très sèrieux mais qui grâce à Dieu, n'est surtout que superficiel. Mais je suis vraiment fier de toi.

Dans un sens heureusement que je n'étais pas là au moment où tu as cassé le carreau de la porte. A tout les coups je me serais emporté tellement j'aurais eu peur. Quand ta mère m'a appelé au travail, je n'ai pas su comment réagir, je vacillais entre la colère (car évidemment si j'avais été là, cela ne serait pas arrivé... ahem ! ) et la fatalité (il fallait bien que cela arrive un jour).

A l'hôpital, même si je n'ai pas pu entré pour te voir, je t'ai entendu pleurer. Je ne me souviens pas vraiment (et pourtant c'était ce matin) si j'étais inquiet ou pas. J'étais relativement tranquille quand même. Quand je t'ai vu sortir des urgences tout pâle mais digne, tu peux pas savoir comment j'étais fier. Un vrai petit homme que je voyais là. Mon fils ! Même pas mal !

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