Dojo, mon ami
Par Ricardo COSTA le dimanche 11 janvier 2009, 18:34 - Temps d'un budo - Lien permanent
Je suis enfin arrivé à passer une bonne journée. Bon la soirée ce n'est pas trop ça, mais je ne vais pas en plus me plaindre. Encore une fois c'est la pratique du budo qui m'aide. Pour les connaisseurs je dis "budo" parce que c'est vraiment le cas. Journée de partage avec des pratiquants d'autres disciplines, avec un seul but, celui d'offrir aux autres nos petites (surtout les miennes) connaissances.
Et quand vous vous retrouvez devant des budokas qui ont déjà plusieurs années d'entraînement derrière eux et que vous arrivez à les intéresser à votre art et à les intéresser tout court, il faut dire que cela vous valorise et ça fait du bien ! Ce n'est pas que je leur ai apporté quoi que ce soit de nouveau, mais voilà, l'envie d'apprendre était là. Et il faut la donner cette envie. Autant pour le cours de jeudi soir je me suis senti mauvais, autant ce matin je n'ai pas eu l'impression de patauger, au contraire.
Le dojo est devenu le seul lieu où je me sens vivre normalement. Un ami qui par sa présence me redonne goût à la vie. Aussitôt que je le quitte tout remonte à la surface, mais sans lui je crois qu'il y a longtemps que j'aurais implosé. Lundi, j'ai évacué un trop plein de dégoût. Et grâce aux entraînements de jeudi, vendredi, samedi et aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir repris un peu d'espoir. Je sais que tout n'est pas parti, loin s'en faut, il y a comme une épine plantée au milieu de ma poitrine. Mais l'énergie utilisée pour la pratique m'a insufflé du courage et l'envie d'avancer.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à clôturer une demande de subventions et ensuite je me remets à la guitare histoire de ne pas m'arrêter trop longtemps...