De l'art de se noyer

Il est des moments dans ma vie où je me noies avec un petit quelque chose de rien du tout. Cette petite chose qu'il faut prendre le temps de faire et qui semble être une montagne. Cette petite chose que je n'arrive pas à basculer de l'état "faisable" à l'état "fait". Enfin, cette petite chose qui malgré sa petitesse m'empêche d'avancer dans d'autres petites choses, ce qui donne un tas de petites choses...

En fait, il suffirait que je prennes mon temps, ou plutôt que j'organise mon temps. Car elle en prendra du temps. Mais je me sentirais tellement soulagé après ça, que je me dirais :"Finalement ! C'était rien !" Pourtant, là, c'est comme si on me demandait de préparer un couscous ! Ne connaissant de la cuisine que les oeufs au plat et éventuellement le steack-haché-purée, cela me parait inconcevable et quelque peu suicidaire de me confier cette tâche.

Mais qu'est-ce-que ça me pèse ! Car en plus de la difficulté, même toute relative de ce petit labeur, vient s'ajouter la gêne occasionée par le retard pris. Ben oui ! Si des tiers personnes n'étaient pas impliquées d'une manière ou d'une autre dans ce processus de noyade, cela ne serait pas si dur. Quoique ! Est-ce-que cela change quelque chose ? Exception faite de l'accumulation.

Donc Ricky ! Il ne te reste plus qu'une chose à faire ! ... Trouver une nouvelle excuse ? Non ! No morre eskiousis ! Djeust douhit !

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