Etat des lieux

Tellement de choses à dire et si peu de temps pour l'écrire. Le temps, l'envie, le courage, un peu tout ça à la fois. Ce soir je me lance, j'espère transformer l'essai, même si je n'y crois pas vraiment. Comme à chaque fois c'est un morceau de musique qui m'aide.


Musique : Lamb - Gabriel


Je me jette. Je jette.

Il paraît que rien n'est simple dans la vie. Tant mieux. L'ennuie c'est que nous ne sommes pas toujours prêt à en subir la complexité, et surtout à répondre prêt pour résoudre les subtilités de notre quotidien. Notre coeur n'est pas toujours ouvert à ceux que l'on aime le plus. Je suis parfois complétement désarmé pour aider l'être qui m'est le plus cher. Je ne sais à quoi cela est dû. Peut-être ai-je la réponse, mais je ne la vois pas. Peut-être suis-je simplement incapable de le faire ? J'ai parfois le sentiment que ce blocage est lié à mon effrayante capacité à sortir de mes gonds en un temps record. Ce qui a pour conséquence de geler les éventuelles discussions.

Bref, l'impasse est relativement proche, mais faire marche arrière dans une ruelle sombre et sans rétros c'est délicat. C'est tout du moins le sentiment que j'ai au moment où j'écris ces quelques lignes. En plus, les difficultés s'enchaînent et évidemment cela n'arrange rien. Manquerait plus que le feu de recul nous lâche et je sens que l'on va souvent frôler les murs, pire : le mur. Faut espérer trouver une ruelle avant l'impasse. Parfois, j'ai l'impression que mon comportement est mal interprété, ce qui a tendance à ne rien arranger. Ou peut-être est-ce moi qui interprète mal en pensant que l'on m'interprète mal ? Vraiment pas simple.

Ce que je sais avec exactitude, c'est que je ne suis pas au top.

J'aime quand je vois des sourires autour de moi. Comme une nouvelle vie qui commence. La crainte que ceci ne soit que du vent est tellement présente que je reste méfiant et que je garde ma terrifiante carapace à toute épreuve. La même qui laisse croire aux autres que mon coeur est insensible alors qu'il pleure souvent.

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