mercredi 16 juillet 2008

Reset

Tout repart à zéro, l'innocence en moins et c'est beaucoup plus dure. Je n'arrive pas à trouver ce petit bout de motivation pour avancer et reprendre goût à la vie. Quand l'innocence n'est plus, l'insouciance a du mal à vivre et là tout se complique car tout les doutes prennent des proportions oppressives. Je vais faire comme d'hab, laissez le temps au temps. Ne pas se focalisez sur l'horloge qui tourne et qui fait semblant de revenir en arrière. Cela manque de logique d'avoir imaginé des aiguilles qui tournent, elles avancent...

jeudi 19 juin 2008

La vie continue...

La vie continue... mais cela aurait mis un peu de baume au cœur...

Portugal 2 - 3 Allemagne

lundi 16 juin 2008

Du mal à avancer

Pénible sentiment de ne plus avancer. Même si je me débarrasse de mes doutes, je sais que je n'avancerais pas pour autant. La crainte de ne pas agir comme il faut au bon moment.


Musique : Berry - Le Bonheur

jeudi 8 mai 2008

Se lever pour personne

Hier soir, alors que je me couchais, j'ai réalisé que le lendemain j'allais me lever pour personne. Pas d'enfants, pas de femme, pas de boulot, pas d'aïkibudô, rien... pour personne. Une claque. Jusque là, j'ai toujours eu une raison de me lever, mais pas aujourd'hui.

mercredi 19 mars 2008

Exactement ça

"Je me dépêche d'être indifférent pour ne pas être malheureux." Cette phrase entendue de la bouche de Jean d'Ormesson me correspond en tout point. C'est amusant de trouver en quelques mots ce que vous ressentez au fond de vous même et que vous auriez beaucoup de mal à exprimer si on vous le demandait. Je regardais une émission retraçant la vie de cet académicien et j'avais vraiment bien accroché à ce personnage quand tout à coup cette phrase vient me transpercer de joie. C'est bête mais cela m'a fait plaisir de me retrouver dans ces mots, après tout ce que je viens de vivre. En même temps, c'est plutôt triste, mais au moins c'est moi.

J'ai parfois eu du mal à comprendre cette distance que je mets en toute chose, maintenant c'est plus clair.

lundi 10 mars 2008

Kaizen

Kaizen

Mon futur tatouage. Enfin, quand les sous auront refait surface !

Cela signifie de manière approximative : évolution permanente. L'idée de s'améliorer à chaque instant.

dimanche 2 mars 2008

Dehors le passé !

Cette après-midi, après m'être amusé avec le enfants et les avoir ramené chez leur mère, je suis rentré à l'appart. J'avais à peu près un millier de choses à faire, mais je n'ai le cœur à rien faire. Tout m'indiffère. Alors, je me suis calé dans le canapé et j'ai allumé la console. J'ai réussi à me sortir de là et à trouver un tout petit peu de motivation pour commencer à ranger. Je suis tombé sur un tas de courriers datant d'une ancienne relation amoureuse : tout est parti à la poubelle. J'ai relu d'autres petites choses : poubelle. La seule chose que j'ai vraiment envie de faire en ce moment, c'est d'effacer tout ça. J'ai envie de retrouver un cœur neuf, un cœur sans amertume et sans déchirure.

Sur l'une des choses que j'ai jeté, il y avait une très jolie phrase : "Si un jour tu es triste, saches que quelqu'un est heureux que tu existes." Mon premier réflexe a été de garder cette carte, mais je me suis dit qu'il fallait surtout la conserver dans le cœur et de ne pas oublier de remercier cette personne lorsque je la reverrais. Et pour en revenir à cette ancienne relation amoureuse, cette femme m'avait conseillé de cesser de vivre avec le passé... Tu vois Stephie, il m'aura fallu 14 ans pour commencer à le faire.




Musique : Mark Slater - Aurea (Pub Philips)

lundi 25 février 2008

Happy Ending

C'est comme ça que tu m'as quitté, je ne fais pas semblant,
Pas d'espoir, pas d'amour, pas de gloire, pas de fin heureuse,
C'est comme ça que nous nous aimions, comme cela pour toujours,
Alors vivons le reste de nos vies mais pas ensemble.

Je me réveille le matin, trébuchant sur ma vie,
Il ne peut y avoir d'amour sans sacrifices,
Si quelque chose doit arriver, je crois que j'espérerais que tu ailles bien,
Un petit coin de paradis avec un petit coin d'enfer.

C'est l'histoire la plus dure que j'ai jamais raconté,
Pas d'espoir, pas d'amour, pas de gloire,
Une fin heureuse va toujours plus loin,
Je me sens comme si j'étais perdu,
Et je me perds tous les jours.

Deux heures du matin, quelque chose me trotte dans la tête,
Je n'arrive pas à trouver le sommeil je continue de tourner en rond,
Si je fais semblant que tout allait bien,
Je pourrais dormir, je pourrais penser que nous continuons ensemble.

C'est l'histoire la plus dure que j'ai jamais raconté,
Pas d'espoir, pas d'amour, pas de gloire,
Une fin heureuse va toujours plus loin,
Je me sens comme si j'étais perdu,
Et je me perds tous les jours.

Un peu d'amour.


Paroles et musique : Mika - Happy Ending

Solitude en sursis

La maîtresse de Laura m'avait demandé que je l'avertisse lorsque les enfants commenceraient à venir chez moi. Un changement de comportement serait ainsi plus rapidement détecté. Ceci ne fut pas le cas. De ces quatre derniers mois de cauchemars, rien n'est venu entravé le moral de mes enfants. Je ne sais où j'ai trouvé les ressources nécessaire pour qu'ils traversent cette expérience sans trop de dégâts apparents. D'autres étapes sont à venir, je viens d'en traverser une, ce soir.


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samedi 23 février 2008

Femme perdue

J'ai perdu une femme, j'ai perdu une amie, je crois que je suis entrain de perdre la mère de mes enfants... Sandra, tu es une montagne, et c'est pendant la descente que nous nous apercevons de ta grandeur, de combien tu comptes pour nous. A bien des égards, nous ne pourrons revenir sur de nombreuses choses du passé. Mais, il y a encore deux êtres qui se promènent sur la montagne, et un troisième qui est heureux que cela en soit ainsi. Ne laisse pas les tremblements de terre et les autres montagnes t'ébranler.

Musique : Presuntos Implicados - Cuando Quiero Sol

lundi 11 février 2008

Que du bonheur

mercredi 9 janvier 2008

Dos en compote

Aujourd'hui je suis passé sur la table d'opération pour que l'on me retire deux grains de beauté. Ce n'est pas la première fois que je subis cette opération, mais cette fois j'ai eu un malaise vagal. L'espace de quelques secondes, je suis parti dans un autre monde. En même pas 30 petites secondes j'ai plongé dans un sommeil si profond que lorsque l'on a réussi à me réveiller à coup de baffes, j'ai eu la sensation d'avoir dormi pendant des heures. J'étais bien. J'ai eu le temps de rêvé. En revanche, le temps de récupérer mes esprits et de reprendre le cours de ma vie a été long.

Si je devais mourir, j'aimerais que cela se passe de cette manière. En paix.

Ceci étant, le fait d'avoir une douleur vive physique, n'arrive pas à effacer celle du coeur. Dommage.

mardi 8 janvier 2008

Prends sur toi et ferme-la

....

lundi 7 janvier 2008

Se sentir revivre

Ce soir je suis retourné à l'entraînement. Après quasiment 3 mois d'absence, je me suis sentie revivre. Ce fut dur. Mes collègues ont été rugueux, mais j'étais bien. Juste bien. Je n'en suis pas plus heureux. Maintenant quand je rentrerais de l'aïki personne ne m'attendra à la maison. Seul dans un grand appart. Le retour se fera souvent tardivement je pense. Les séances d'entraînement vont s'allonger...

jeudi 3 janvier 2008

Le moment le plus dur

De tout les moments difficiles à passer ces derniers temps, celui que j'ai vécu hier soir a été le plus douloureux. Nous avons enfin annoncé aux enfants que nous nous séparions. Je ne souhaite à personne, même si cela devient fréquent de nos jours, d'avoir à le faire. Vous n'imaginez pas le mal que vous leur faite quand vous leur dite que dorénavant papa et maman ne vivrons plus ensemble.

C'est ce qui m'a le plus coûté ces derniers mois. Je le pressentais ainsi, mais j'ai cru que cela serait plus léger. Il n'en fut rien. J'avais mal de faire mal à mon fils. Et j'ai peur pour ma fille qui le moment venu comprendra vraiment ce qu'il en est. Je ne pensais pas que cela affecterait Hugo de cette manière. Le sentiment de les avoir trahi...

Je vous demande pardon mes amours. Mais, il en est mieux ainsi.

lundi 26 novembre 2007

Ne t'excuse pas

Papa :"Excuse moi Hugo mais papa va aux toilettes." Petit homme :"Mais tu n'as pas à t'excuser pour ça !"

Mon monde

Mon monde est en train de s'effondrer. Ma femme a décidé de me quitter à tort ou à raison, et l'épreuve qui nous attend après son retour de clinique va être la chose la plus dure que j'ai eu à affronter jusque là. L'angoisse de ne voir mes enfants que par intermittence et en dehors du lien familial qui nous unit tout les quatre me terrifie et me déchire.

Sur mon bureau, j'ai une photo de ma femme et ma fille riant aux éclats, et chaque fois que je la regarde, je comprends tout ce que je suis en train de perdre. Même si cette photo est la dernière d'un bonheur sur le déclin, elle me noue la gorge et mouille mes yeux.

dimanche 25 novembre 2007

Coeur déchiré...

J'ai le coeur tout cassé et les yeux noyés... Jour de merde !

lundi 19 novembre 2007

Mémoire qui oublie

Depuis que ma femme est hospitalisée j'ai pris le parti de faire le ménage dans mon passé et de repenser qui je suis. De vieux souvenirs sont remontés à la surface après une séance de rangement. Cachés dans un coin, deux portes-documents conservaient de vieux courriers. En feuilletant l'une après l'autre toutes les lettres et d'autres documents, je n'en ai plus retenu que moins d'une dizaine. La tristesse n'a pas été de jeter plus de 15 ans de correspondance et de signes d'amitié. La tristesse voire la colère, est venue de l'oubli. Tout ces noms enfouis. Toutes ces fausses idées que je me suis faite de ma vie. L'étonnement de constater que notre mémoire nous joue des tours si fort que cela biaise notre ressenti.

Mais aussi de la colère envers moi-même. De m'apercevoir que je suis passé à côté de bien des choses. De ne m'en rendre seulement maintenant que je n'ai pas assez remercier mes amis de m'avoir donné leur amitié. De ne pas avoir ouvert les yeux sur certains de mes comportements immatures. Toutes une suite de choses qui ont pris un sens parfois douloureux.

Je ne regrette qu'une chose, celle de ne pas avoir retourner plus d'amour. A commencer par ma femme qui me supporte et m'a donné beaucoup plus d'amour que je n'ai imaginé jusque là.

samedi 25 août 2007

Un petit homme, un petit bolide et des autos tamponneuses

Aujourd'hui les enfants ont pu aller à la fête de Pamiers. Après divers manèges, ils ont découvert les autos tamponneuses. Un vrai régal de les voir s'amuser comme des petits fous. J'avais oublié que l'on pouvait aussi s'amuser sur ces engins. Je les avais pris en horreur après y avoir été malmené par la méchanceté des autres. Mais les enfants y ont trouvé leur compte et c'était vraiment joyeux.

Maintenant on va attendre demain soir et voir comment petit homme réagit au fait de dormir sous la tente. Il voulait à tout prix qu'on la place dans une maison.

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